Cher Christof, bienvenue chez myclimate! Parmi tes anciens postes, auxquels t’es-tu le plus intéressé à la protection du climat?
Très certainement chez Zipcar avec son modèle de car sharing innovant. Nous étions d'ailleurs les premiers à lancer le concept en Autriche. L’idée d’utiliser quelque chose que l’on ne possède pas forcément m’a toujours fasciné. En effet, heureusement qu’on n'est pas obligé d’acheter une vache quand on aime boire du lait. Avec le modèle du car sharing, on peut emprunter les transports en commun pour les longues distances et parcourir le «dernier kilomètre» en voiture. Cela permet de gagner du temps et beaucoup de CO2, bien évidemment.
Que penses-tu de l'économie et des entreprises autrichiennes en ce qui concerne la durabilité et la protection du climat?
L’Autriche et ses entreprises comptent parmi les 20 puissances les plus riches au monde. Nous sommes donc parfaitement en mesure de nous permettre de renforcer la durabilité. Et les entreprises autrichiennes n’y manquent pas. Une enquête menée en fin d'année dernière auprès de 536 entreprises viennoises par l’agence marketmind pour le compte de la chambre d'économie de Vienne a montré que 52% des entreprises investissaient déjà dans la durabilité et la protection du climat.
Quel est ton «programme sur 100 jours»?
«Travailler avec humilité, détermination et créativité.» C’est ma devise.
Nous construisons la filiale de toutes pièces et pouvons profiter des décennies de savoir-faire du leader du marché en Suisse. En Autriche, nous nous concentrons sur la constitution de la clientèle. Pour ce faire, nous avons besoin de spécialistes, de partenariats stratégiques, du courage de prendre les bonnes décisions en matière de marketing par ex. et bien sûr, d’un site adapté pour accueillir les bureaux à Vienne.
Comme le questionnaire était une vraie réussite avec notre collègue Florian Goppel, nouveau lui aussi, j’aimerais finir par quelques questions «Tu préfères»:
Ski ou snowboard?
À trois ans j’étais déjà sur des skis, d'autres questions?
"Sur le rouge" ou "sur le noir"?
Je n'arrive pas à me décider
Salon de thé ou chalet de montagne?
Mon père était un alpiniste de l’extrême. Tu peux donc facilement imaginer où je passais mes vacances.
Technologie ou suffisance?
La seconde résonne plus en moi. En effet, je me pose toujours la question après les fêtes de fin d'année, lorsque la balance affiche à nouveau un «plus haut». Et pour retrouver son poids idéal, il faut s'armer de patience et revoir ses comportements.
«Rage against the machine» ou «Kraftwerk»?
Mon cœur balance plutôt entre Shinedown et Beethoven
Électricité ou moteurs à eau?
Les moteurs à eau seront sans doute préférables sur le long terme. Mais d’ici là, le recours à l’électricité est judicieux.
Réduire ou compenser?
La réduction sera notre mot-clé en 2022, ce n’est qu’ainsi que nous atteindrons nos objectifs.
Bio ou local?
Local, j’aime les gens attachés à leurs racines.
Fonction snooze ou réveil en grande trombe?
Mieux vaut se lever pour abréger la souffrance.
Réparer soi-même ou faire appel à un spécialiste?
Je suis un partisan de Hornbach, ne serait-ce que pour les spots TV.
Rapide ou parfait?
Nobody is perfect.
VTT électrique ou vélo de course?
Les deux mon capitaine.
Et cerise sur le gâteau: les tartines de pâte à tartiner, avec ou sans beurre?
Le beurre est une condition sine qua non - sinon le pain crisse trop sous la dent!