Type de projet: Aménagement du sol et forêt
Site du projet: Jura, Suisse
Statut de projet: Opération, exclusif
Réduction annuelle des émissions de l'ensemble du projet: 34 644 t (total réduction)
On renonce à utiliser du bois dans une réserve forestière jurassique. La biomasse de bois qui en résulte stocke le CO₂, réduisant ainsi sa concentration dans l’air. De plus, l’abandon de l’utilisation du bois permet de créer un habitat pour les espèces menacées, telles que les Bacchantes, la Rosalie des Alpes et les chats sauvages.
Puisque le stock de biomasse des arbres augmente en moyenne du double si le bois n'est pas utilisé, le volume de CO₂ stocké sera deux fois plus élevé par rapport aux forêts exploitées d’ici 2040 – Le CO₂ dans l’air est réduit de moitié. En échange de cet éventuel effet de puits de carbone, les propriétaires forestiers reçoivent un montant fixe d’argent par certificat de protection du climat vendu – ainsi que par tonne de CO₂ réduite.
Pour toute perte éventuelle de la quantité de carbone stockée, par exemple à cause de maladies des arbres ou des incendies de forêt, un mécanisme d’atténuation des risques de 35 pour cent a été mis en place. Cela signifie que plus d’un tiers des certificats de CO₂ sont suspendus à des fins de protection. En outre, le calcul de l'effet de stockage est basé sur des hypothèses très conservatrices.
Conformément au protocole de Kyoto, la Confédération prend en compte une partie de l’effet de puits de carbone des forêts suisses dans le bilan climatique national. En conséquence, chaque certificat de CO₂ de ce projet est déposé avec un certificat dans un projet de boisement par des familles des petits agriculteurs de myclimate au Nicaragua afin d'éviter tout double recensement de la part de l’État.
L’argent provenant de ces certificats de CO₂ est utilisé dans le cadre des mesures de promotion sélective de la biodiversité. En particulier, l’habitat est créé ou protégé pour des espèces rares ou en voie de disparition dans cette région comme le chat sauvage (Felis silvestris), la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) ou la Bacchante (Lopinga achine). Une petite clairière est battue ici et là, sans laquelle la Bacchante ne peut pas se multiplier en raison des conditions de lumière ou on plante des arbres qui serviront d’alimentation de base à la Rosalie des Alpes.
Ce projet permet aux municipalités suisses ne disposant pas de moyens importants de protéger la nature et l’environnement et de promouvoir le revenu des petits agriculteurs pour le reboisement dans le deuxième pays le plus pauvre d’Amérique latine.
Ce projet contribue à 2 SDG:
Au cours du projet, 34'644 tonnes de CO2 seront liées.
Le projet utilise des mesures ciblées pour promouvoir des espèces telles que le longicorne ou le chat sauvage, qui sont soit menacées, soit déclarées comme espèces cibles ou indicatrices en Suisse.
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